Le rossignol aimable siffleur,
Dans son vol sûr et enchanteur,
Vient siffler pour libellule
Un pur et joyeux prélude.
Cet instant sublime au rêveur,
Est un innéfable baume au cœur,
Libellule entre-ouvre son âme
Au joyeux oiseau si aimable.
Une étincelle de bonheur,
Chaque soir, dissipe le malheur,
Une trille vibrante, adoucie,
Une si belle homélie de vie.
Hommage à la beauté,
Qu’un son si pur à réveillé
Hommage à la pureté si belle,
À tous ceux qu’elle réveille.
À tous ceux qui résonnent éblouis.
Aux beautés autour d’eux blottis,
À découvrir avec des yeux de poète,
Et les oreilles en fêtes.
À tous ceux qui savent entendre et voir
L’universelle beauté, cachée en un trou noir,
Qu’il faut décompresser, traduire,
Et dans son cœur avec lucidité induire
Une pâquerette, un brin de mimosa,
Une Véronique, un air d’opéra,
Une étoile filante, un sourire,
Du Jazz, une abeille : peuvent le traduire.
Et par-dessus tout, un merle siffleur
Qui sublime son chant en modeste auteur,
Ignorant que Libellule Qu’il enchante
Maintenant a le cœur qui chante.
Juliette