Il (elle) s’avance me saluant,
Son pas sur le sable s’efface,
Comme s’efface la brume au soleil
Dès que son regard me fixe en souriant.
Un simple mot qui en dit long,
Une simple émotion ravie,
C’est mon ami, ou mon amie
Qui apparaît à l’horizon.
La joie s’inscrit sur son visage,
Au souvenir des jours passés,
Il (elle) rit déjà, et n’a plus d’âge,
L’amitié rajeunie ; tu sais.
Il (elle) s’avance me saluant,
Son pas sur le sable s’efface,
Comme s’efface la brume au soleil
Dès que son regard me fixe en souriant.
Une mémoire des possibles,
Entre nous gravi sans façon
L’échelle des joutes solides
Et gaies que nous échangeons.
Il (elle) s’avance me saluant,
Son pas sur le sable s’efface,
Comme s’efface la brume au soleil
Dès que son regard me fixe en souriant.
Les jours délavés de tristesse
S’envolent au vent légé d’été
Dès qu’il (elle) vient avec gentillesse,
Livrer son cœur ensoleillé.
Il (elle) s’avance me saluant,
Son pas sur le sable s’efface,
Comme s’efface la brume au soleil
Dès que son regard me fixe en souriant.
C’ est une force naturelle
Qui jaillit avec son pouvoir,
C’est l’amitié qui en révèle
La beauté, tel un vrai miroir.
Il (elle) s’avance me saluant,
Son pas sur le sable s’efface,
Comme s’efface la brume au soleil
Dès que son regard me fixe en souriant.
Juliette
Jeunes filles au piano : A. Renoir
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